AUSSIE-PEGO

3h30 de trajet, nous sommes impressionnés par le nombre de kangourous morts qui jonchent la route. Mais Airlie Beach, nous voilà ! Nous ne sommes pas déçu d'arriver après les quelques mésaventures que nous avons rencontrées. Petit campground histoire de recharger les batteries du van. Le réveil a été difficile ( 6h du mat' ) sous une pluie battante. Mais arrivés a la marina pour embarquer sur le catamaran, les nuages s'étaient déjà dissipés et nous avons pris place sur ce beau bateau avec un équipage extrêmement accueillant.

Des paysages à couper le souffle sans compter les dauphins et tortues de mer qui pointent le bout de leur truffe de temps à autre. Nous rencontrons trois canadiens avec qui nous passerons quasiment le reste de la journée. Mouillage au bord de la plus grande île des whitesundays: whiteheaven. Nous sommes débarqués sur l'île pendant que le barbecue se prépare. Nous savourons le spectacle digne d'une carte postale, une plage de sable blanc presque aussi fin que de la farine.

Le reste du périple en catamaran est juste parfait - entre séances de bronzage sur le filet à l'avant du bateau, défilé de paysages, vin blanc à volonté ( il faut le dire aussi ^^ ) -  et nous rentrons au port d'airlie Beach en pensant déjà à la journée du lendemain qui nous fera apprécier une nouvelle fois ces îles sous un angle différent.

L'envie de reprendre la route devenant de plus en plus palpable, nous décidons de quitter Cairns Pour rejoindre Airlie Beach en faisant quelques escales conseillées par notre Host.

Passage par le supermarché pour le plein de course, il va falloir impérativement trouver un camping le soir pour recharger la batterie du van car le frigo commence a avoir un peu chaud.

Première étape: Josephine falls. Un petit coin fort sympathique où nous profitons de la fraîcheur des bassins.

Un peu plus loin, nous constatons que le van fait des trucs bizarre lors des accélérations, nous contactons le service de dépannage qui nous fait arrêter à Innisfail dans un garage pour un contrôle... Rien d'anormal selon eux... C'est reparti! Nous arrivons dans les environs de Mission Beach, réserve où est concentré un grand nombre de Cassoars. Nous passons la nuit dans un Campground après avoir profiter d'un verre de Chardonnay sur la plage éclairée par la lune.

Nous nous remettons au volant en direction de Townsville, nous faisons un arrêt à Cardwell pour déjeuner et nous faisons la rencontre d'un Français qui a passé près de 10 mois en Australie et qui profite de ses dernières semaines ici. Nous discutons un petit moment autour d'un café imprivisé et décidons de nous rejoindre à townsville pour un barbecue.

Le petit problème de van recommence de manière récurrente

En effet, on voulait tracer directement jusqu'à Bowen, y passer une nuit en s'arrêtant à Townsville et filer à Airlie Beach pour ensuite faire le jet ski etc. Sauf que... Sur la route miséricorde miséricordieuse, le problème s'accentue. Des trous dans l'accélération qui font qu'on ne parvient pas à accélérer d'avantage, mais juste de maintenir une vitesse... Sauf quand la route monte, et l'Australie, contrairement au plat pays est tout sauf plat. Du coup un peu dangereux quand même. On a beau s'arrêter, laisser le moteur refroidir rien n'y fait. Sur la route, on mange vers Cardwell, petite ville mignonette mais sand grand intérêt pour déjeuner. Ha pour l'anecdote, après avoir fait un arrêt pour la voiture, on repart.... et là ça aurait pu être le drame. J'hurle à nico de s' ' arrêter sur le bas côté tout de suite, on a failli tuer un motard. Le coffre était grand ouvert et déjà une ou deux boites étaient tombées... le motard slalomait pour les éviter. 

Là on fait la connaissance du fameux français,  G, qui a capté notre nationalité avec nos piaillements dans la langue de Molière. Il fait la route jusqu'à Brisbane où il crèche.  du coup on se dit qu'on se retrouverait à Townsville pour un bbq et un camping proche de la plage... QUE NENI ! À une dizaine de kms de cette ville, un feu rouge... Au passage au vert, impossible de se lancer correctement. On s'arrête alors et là commence le périple. Un gros samedi en fin d'aprem, la dépanneuse vient remorquer petit hippie camper malade et l'embarque au garage... Fermé. Il la parque à l'interieur et nous dit qu'elle sera réparée... Lundi... Jour du jet ski à 350kms de là... !! On récupère les sacs et il file vers une autre intervention. Et on se retrouve au milieu de nulle part... Sans savoir où on dort, ni comment on mange etc. Bref après pas mal de coups de fils, à se fatiguer la tête à comprendre l'australien téléphonique, on finit par atterrir dans le centre ville où on retrouve G... Ce n'était pas la journée des français en Australie. Il s'était galeré pendant 3h à ouvrir sa voiture, les clés étant... à l'intérieur. Du coup on se savoure un petit apéro à l'arrache sur le parking d'une grande surface histoire de souffler un  peu.

Effectivement ces deux expériences pour le saut en parachute et le saut à l'élastique ont procuré deux sensations bien différentes.   Lorsque l'on est arrivé sur le spot ( lol ) pour le skydive, l'appréhension commençait à se faire sentir. Et encore c'est un euphémisme... L'accueil chaleureux a permis de détendre un peu l'atmosphère.  Une fois les consignes intégrées,  on rencontre nos instructeurs respectifs, et c'est parti. Pour l'anecdote, jusqu'à quelques minutes avant le département Nico n'avait toujours pas de gilet de sauvetage... Son instructeur l'avait simplement... Oublié. Rassurant ! Quoiqu'il en soit une fois équipé on tente de penser à autre chose. Et puis la porte du tarmac s'ouvre, je vois les autres partir et mon moniteur fermer la mache... Je ne savais pas encore que c'était mauvais signe. On grimpe dans l'avion, plus de place sur les bancs on se retrouve par terre, attaché à l'arrache avec une ceinture qui n'avait nullement ma confiance, juste à côté de la grande porte plastifiée qui permet les sauts... Bien évidemment... Ouverte. Décollage pour la première fois dans le sens inverse de la marche, et le vent qui s'engouffre est fort agreable. Je vois le goudron defiler,ca y est on décolle.  Il ferme un peu la porte mais on pouvait très bien y passer deux hommes. Bref, on prend de la hauteur, le paysage est juste magnifique les terres deviennent des petits rectangle, l'ocean une masse bleue presque uniforme. Je me retourne de temps en temps voir Nico etsa tête mais il ne fait que regarder dehors lol. Du coup, pas rassuré du tout !  Mais le stress revient au galop quand on traverse les premiers nuages bas, et les suivants plus hauts, et qu' au final il n'y plus que du blanc, plus de terre, plus de mer, orphelin de tout repère. Et puis à un moment, il m'explique les trois loupiotes. Rouge plus de 2 miles - ca y est tu te fait pipi dessus- Orange switch et préparation à sauter - là tu fais tes prières- Verte, Ready, set, GO ! - m*** j'ai oublié de faire mon testameeeeeeeeeeeeeeeennnnnnnnt. Et du coup, lorsque la rouge s'est allumée.... Je me suis dit qu'heureusement que je ne sois pas cardiaque ! Mon coeur n'a jamais battu aussi vite, je ne sais pas quelle tête j'avais mais ça devrait être comique à voir. J'entends ensuite le " ready, set, go " et on... Saute de l'avion.  Avec le recul je me dis qu'il faut être malade quand même.  Adieu, veaux, vaches, cochons je vais me splasher sur vos terres haha. Les 3 premières secondes ont été horribles. Du genre " P***** mais je TOMBE là !!!!! " Et une fois cet étape passée... C'est juste 47secondes de chute libre en mode pur plaisir, enfin le mot n'est pas assez fort. J'aurais pu vous le décrire en onomatopée... Mais non ca serait incomprehensible tout de même - et puis il y avait trop de vent. Quoiqu'il en soit mes cordes vocales ont souffert mais ma tête a adoré.  Cette sensation entre un mélange où tu voles, où tu planes, où tu sens pression de l'air en dessous c'est juste énorme.  Une libération des sens, un vide complet, une sérénité après tant de stress. Une fois les nuages traversés,  le parachute s'ouvre et on commence à planer en mode parapente, une douceur hyper agréable.  On se pose, et je vois Nico atterrir quelques secondes plus tard, des étoiles dans les yeux et un sourire tranche papaye aux lèvres... Une fraction de seconde he me suis tout de même demandé si ce n'était pas le vent qui l'avait figé.   En tout cas, juste une sensation extrême, extrêmement géniale.  

L'après midi, le petit van de Aj Hackett vient nous récupérer, et on file en plein coeur de la rainforest. Bien évidemment le stress commençait à monter... Ce qui ne m'a pas empêché de commencer à faire une petite sieste lol. On débarque dans ce batiment au milieu de nulle part et on découvre... La tour de la terreur. Comme un métronome des cris effrayants résonnent. Après quelques paperasses, on se pose un peu... Et puis on entame la montée des marches.  c'est quand même assez haut 50m ! Une fois en haut la vue est magnifique. On voit la mer qui termine une coulée verte vers les flos et le soleil qui baigne l'endroit. Et du coup, je me suis beaucoup focalisé sur cette vue. Dès que je baissais la tête le vertige revenait. Nico n'était pas bien du tout par contre. Une fois l'arnachement fait... Par petit saut de puce je me rapproche du bord, un coup d'oeil furtif vers le bas, mais je me ravise, et apprecie la vue en face, droit devant. Je dois avouer que je n'ai pas trop stressé pour ce saut. Je n'étais pas hyper détendu non plus mais ca allait. Et puis vient le moment de sauter, hors de question d'hésiter, et puis une fois lancé c'est trop tard. Après une première fraction d'hurlement, impossible de continuer à crier, la pression de l'air est étonnamment très forte et coupe la respiration presque. Le sensation là encore est juste énorme.   La journée fût particulièrement riche en émotions,  en sensations,  mais bordel que c'était génial !!! Je compte bien le refaire, et notamment pour le saut à l'élastique,  encore plus haut ! :p

Nous terminons notre escapade dans le désert, puis direction Cairns ( dernier vol - ou presque... ). Ravis du trajet, car Quantas est vraiment mais vraiment une supère compagnie, nous arrivons sur les coups des 20h, on se mange depuis quelques jours des décalage horaires a l'endroit, à l'envers... On sait plus trop où on habite! Changement de climat... Il fait très chaud et très humide, on passe d'une végétation presque inexistante à une végétation luxuriante. La flore est hors du commun, la faune aussi apparemment mais là encore, nous n'avons pas eu l'occasion de voir toutes ces étranges bestioles qui peuplent les environs. Après avoir récupérer notre nouveau van ( qui a l'air très confortable ), nous commençons à explorer les environs... Beaucoup beaucoup de choses à faire et à voir. Cairns semble être une ville très attrayante avec sa promenade le long de la baie, son lagon artificiel aménagé en bord de mer.

Nous prenons la route en direction de Port Douglas pour y prendre notre premier bain dans le pacifique, la température est juste idéale quoique peu rassurés par les panneaux d'avertissement qui indiquent la présence probable de méduses ou de crocodiles... Un peu plus loin, nous nous arrêtons au début de la forêt de Daintree aux Mosman Gorges, l'eau y est un peu plus fraîche mais le cadre est idyllique: baignade au milieu d'un poumon vert, où l'on peut s'imaginer toutes les espèces qui y vivent rien qu'en écoutant tous ces sons qui proviennent d'ici et là...

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Alice springs airport...

Nous voici arrivés au milieu de nulle part. Petite frayeur quand même puisque le pilote s' y est pris à deux fois avant de pouvoir atterrir. Bon, vous attendez notre retour d'experience de la conduite à gauche j'imagine!! Les essuies glaces à la place des clignotants, ça c'est fait! le cerveau conditionné qui fait qu'on a tendance à serrer à gauche sur la ligne blanche centrale nous a valu plusieurs fois de tomber dans un ravin, mais bon on s'y fait et c'est un très bon exercice pour developper l'hemisphere du cerveau qu'on utilise moins. Coté paysage... Le kiff total, une route droite à perte de vue, pas vraiment de mots... il faut vivre l'expérience du desert pour ressentir cette sensation de liberté et ces frissons qui parcourent l'echine.

. Au moment où nous redigeons cet article, nous sommes en route pour ayers rock - 450 km de route droite, au milieu d'une terre ocre, une végétation parfois meurtrie qui a fait les frais d'incendies, un soleil radieux dont il va falloir bien se protéger - et nous profitons vraiment de ces moments uniques qui vont même parfois au delà de ce que nous avions imaginés dans le bon comme le mauvais coté des choses d'ailleurs à savoir LES MOUCHES! Véritable fléau, on manque d'en avaler même jusqu'au brossage de dents!!

Après un changement de conducteur, je reprends les choses en main ! Laissez moi vous parler des activités d'hier, passe partout ayant déjà abordé les autres aspects. Haha De retour de l'aéroport, on arrive au bureau rock'n'roll de Wicked-campervan.

Nous voilà à Sydney !

Après 24h exactement de vol, nous sommes arrivés absolument frais - ou presque ahrem - à l'aéroport qui nous a gentiment accueilli pour dormir sur son sol :

" hep les gars, vous ne pouvez pas rester ici !

- Hein ?!! ( filet de bave qui coule ) , ha okok sorry sir " => on abandonne donc la moquette pour le carrelage...

" hep les gars vous avez vos passeports ?! - Heiiiiiinnnnn  ?? ( fleuve de bave ) oui oui ils sont...zzzzzzZzzzzZzzzz "

Bref une fois la période " je-ne-suis-pas-un-clandestin-mais-ty-crois-pas-vraiment " passée, on retourne en salle d'embarquement et dans 3h le périple commence réellement !!!

Next station : Alice Springs ;)

Cheeeeeeeeeeers

Nous voilà

En escale à Kuala Lumpur... lumpur mais pas limpide niveau informations ! Bref le fumoir est trouvé après une quête interminable et la porte d'embarquement également ! :)

Le premier vol s' est bien passé même si les 12h30 furent parfois un peu longues ! Niveau accueil Malaysia Arlines... il faudra repasser ! --- Tu verras si je la chope celle là ce que va devenir son chignon !!!! :@ --- Heureusement l'A380 panse la déception.

Dans moins de deux heures, décollage pour Sydney ! ^^

Cheeeeeeeers !!!!!!